La trichomonase uro-génitale.
Comprendre le mal.
Les trichomonases sont des maladies parasitaires causées par des protozoaires flagellés et ils sont nombreux. Le trichomonas vaginalis détermine une trichomonase uro-génitale sexuellement transmissible et très dangereux. Le trichomonase intestinalis est par contre responsable d’une trichomonase intestinale bénigne et le trichomonase tenax qui vit en saprophyte dans la plaque dentaire. La trichomonase uro-génitale est certes une maladie sexuellement transmissible, mais la contamination se fait exceptionnellement par l’intermédiaire du linge de maison, en particulier de la mère à ses enfants et cela rend inappropriée l’utilisation de la même serviette par la mère et ses enfants. Ainsi pour éviter de se partager les maladies, chacun devrait avoir sa propre serviette et ses propres sous vêtements et les tenir bien propres. Bien que ce parasite se développe sur les muqueuses uro-génitales il est capable de survivre quelques heures dans le milieu extérieur et la contamination devient possible à partir d’objets de toilette à cet instant.
Les symptômes .
--chez la femme la vaginite à trichomonas se manifeste par des brûlures urinaires, des douleurs, des envies trop fréquentes de faire pipi, un écoulement vaginal fluide, verdâtre, glaireux, nauséabond, des pertes blanches sales suivies de démangeaisons atroces. Si rien n’est fait ou si la maladie est mal traitée les conséquences seront énormes pour la vie future de la femme ( trompes bouchées , salpingite, irritation et fragilité de la muqueuse utérine, etc). Devant une suspicion d’infection il faut éviter à tout prix l’automédication et consulter sans tarder son médecin.
--Chez l’homme, l’affection reste le plus souvent silencieuse, mais on peut sentir des brûlures urinaires, des écoulements purulents, des démangeaisons au niveau du méat urinaire comme dans le cas d’une gonococcie. Si rien n’est fait ou si la maladie est mal traitée les conséquences peuvent être énormes (prostatite à long terme, épididymite, hémospermie, azoospermie, problèmes de stérilité, fragilité de la muqueuse interne de la verge, etc). Devant une suspicion d’infection il faut éviter à tout prix l’automédication et consulter sans tarder son médecin.
Le diagnostic.
C’est le domaine du médecin et il faut le voir à temps.
Traitement.
Il faut mettre les deux partenaires sous antibiotique avec contrôle médical sur une longue période pour éviter les récidives. Reprendre les examens après le traitement et parfaire le traitement avec une bonne tisane antibiotique et diurétique.
Traitement par les plantes.
Prière de consulter le centre
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